AMIES OU ENNEMIES...


 

« Je viens de traverser la crise la plus grave que j’ai jamais subie. Je l’ai surmontée. Je suis maintenant convaincu que plus rien ne pourra m’arriver. Quand on est passé par là, on ne peut plus craindre l’avenir. J’ai la certitude maintenant d’avoir les ressources nécessaires pour résister aux déceptions pour utiliser les échecs et non être accablé par eux. Je me sens libéré, beaucoup plus mûr.  Je savais comment me reposer entre les courses et cela m’a aidé à acquérir une grande assurance. Maintenant, je me rends au départ exactement comme si je n’y allais pas. Aussi décontracté que content d’y être. Le ski est un combat permanent contre soi-même, toujours aux frontières de l’impossible» 

Jean claude killy il avait 24 Ans 

Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ?

Cette question m’a été posée en live. 

Un peu de contexte : j’étais face à un groupe que j’animais et c’était le dernier module d’un accompagnement d’un an en connaissance de soi développement du leadership.

La réponse est venue comme une évidence :

« la manière dont on traverse les épreuves »

C’est ce que Killy, grand champion de ski, nous partage. Il aura traversé. Bravoure, courage, vaillance… peu importe le mot, nous retrouvons face à nous-mêmes et là est le mouvement décisif :  la rencontre ou la fuite.

Avec quoi ?

Les multiples facettes d’une émotion ancestrale et viscérale qui se tapie au fond de nous et se nomme la peur. Quand une épreuve surgit ou la maladie s’immisce, nous aurons à nous confronter à nos peurs, d’autres nommeront cela notre part d’ombre.

En fonction de notre histoire et de là où nous en sommes, son intensité et durée varieront. Une chose est certaine, y faire face, s’intéresser à ce qui se passe, avoir le courage de rencontrer ce que nous vivons, ce que nous ressentons profondément, reste la meilleure manière de ne pas demeurer prisonnier de l’émotion. C’est ce que représente très bien l’illustration, avec la quatrième image comme bascule, un regard curieux et intéressé.

Pour le champion de ski, l’épreuve fut d’une telle intensité qu’elle modifia en profondeur sa personne. Il ne fut plus le même et la peur disparut remplacée par la joie d’y être.

Le graal !

Une vie lumineuse avec la paix en cadeau.

Quand on n’a pas la «  chance » de vivre cette intensité là, il est bon de saisir les occasions de transformation du plomb en or que nous donnent nos peurs. Chérissons les comme une bonne nouvelle de transmutation.

Là est l’alchimie de la vie. 


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