La déconnexion devrait être prescrite par ordonnance médicale*.
Il est vrai que se connecter à son téléphone est devenu un tel réflexe, il existe même un mot : le phubbing, pour décrire cette attitude qui consiste à consulter son téléphone en présence d'autres personnes présente physiquement notamment à table. Ou encore la momophobie, désigne la peur ou l'inquiétude à l'idée d'être sans son téléphone portable ou même de ne pouvoir l'utiliser". C'est la contraction de l'expression "no mobile phone phobia". Un mot méconnu mais utilisé les chercheurs.
Alors oui, peut-être faut-il avoir recours à la médecine pourquoi pas passer par une prescription mais il y a plus simple, c’est de mettre de la conscience au moment du geste automatique.
Passer de l’automatique au conscient, c’est passer de la réaction à la réponse consciente.
Oui on peut choisir de ne pas cette fois-ci se connecter, de ne pas ouvrir le téléphone ou encore voir que l’on vient d’avoir le geste automatique de la connexion et décider de faire autrement.
Ce moment où je vois, est un moment de conscience, il donne la possibilité du choix, sans ce témoin qui voit et observe, rien n’est possible.
C’est ce témoin que nous sollicitons lors des exercices de pleine conscience, témoin qui va nous permettre de faire un pas de côté.
Une posture intérieure d’observation que nous pouvons nous entrainer dans la pratique de la méditation.
Bientôt trois jours pour s’expérimenter :
Les 12-13-14 décembre 23 à l’université de Lille
*Ai-je lu quelque part, une phrase de Cyril Dion
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